steakinou

We live like Monsters. Like Monsters in Love.

Lundi 16 juin 2014 à 22:59



C'est un constat bien triste qui a été fait récemment autour de moi. Les enfants de la fin des années 80, début des 90's n'ont plus goût à rien. Quand je regarde autour de moi, dans mon cercle d'amis, dans ma faculté, j'ai comme une impression étrange, celle d'être entourée, encerclée, cernée par une foule de bras baissés, de mines vaincues et d'attitudes défaitistes.
Les jeunes adultes de ma génération se retrouvent coincés dans une drôle de vie. On se retrouve là, fraichement sortis de l'adolescence, cette période généreuse et faste, où l'insouciance régnait en maître et où la simple idée de savoir qu'on était en vie, entouré de ses amis, suffisait à nous emplir de joie. Cette période simple et fraîche, où nous pouvions rire pendant des jours d'une blague puérile, est révolue, et avec elle, nos belles utopies d'un monde en bonne santé et d'un avenir glorieux se sont envolées.


Il n'est plus l'heure de se contenter de vivre, il nous faut aujourd'hui "construire". Ce mot a débarqué dans nos vies avec le commencement de la vie en enseignement supérieur. Une bien jolie formule pour désigner en réalité une vie rythmée à une fréquence bien trop répétitive par le doux supplice de la session d'examens. Les examens ou ce mois d'endurance pour nos neurones, qui fait suivre à notre moral et notre ténacité des courbes bien sinueuses… Mais, comme dit la formule, il faut y passer ! Car il nous faut construire notre vie. Nous sommes donc là, car il le faut, et nous suivons les cours, avec plus ou moins de rigueur et d'assiduité. Mais on sent dans l'air comme une langueur, un souffle de démotivation générale. Non au sujet des études, puisque ça, c'est entendu, c'est un fait, bien ancré dans note esprit, ça doit être fait, il FAUT un travail, une situation. Le but est donc bien là, le problème, c'est le chemin, les moyens de parvenir à cette finalité, et les éléments qui nous motivent. Aujourd'hui on ne veut plus construire sa vie, on le doit. Je m'explique.

Lorsque j'entends des parents parler de leur enfance, de leur adolescence, j'ai l'impression de voir à travers leur récit les enfants excités qu'ils étaient. Excités par leur avenir, par leur envie de fonder une famille, de gagner sa vie, de faire des voyages, de réaliser des projets concrets avec l'élu de leur coeur, qu'ils ont pour la plupart trouvé à un âge que j'ai dépassé depuis longtemps, moi la céli-battante endurcie. Il me semble que la génération des « post soixante-huitards » était encore fortement imprégnée de la douce folie de son ainée des 60's. Même s'ils suivaient des voies plus classiques que leurs hippies de grands frères, nos parents se voulaient libres de leurs choix, ils avaient confiance en l'avenir. Et même si cet avenir s'assombrissait, on se disait qu'une petite rébellion bien placée, qu'un petit coup de gueule par ci par là, remettraient les choses dans le bon axe, le leur. La période qui les a construits leur a donné la possibilité de croire, de rêver, d'espérer, et enfin d'accomplir.

De nos jours, les gens ont perdu espoir. Le monde va mal ? Oui, on le sait, mais on n'y peut rien, nous ! Face à une déferlante d'informations qui affluent des médias, de l'internet, face à la pression des lobbys de tous bords, l'être humain moyen se retrouve noyé par une quantité énorme de données dont il ne sait pas quoi faire. Il faudrait pouvoir faire la part des choses, dénicher le faux du vrai, mais à peine sommes nous occupés à traiter une information qu'une autre, contradictoire, survient. Et nous voilà tiraillés entre deux points de vue opposés. Alors on essaye de prendre parti, on parlemente, on se fait violence, on essaie de ralier à sa cause des personnes influençables. Tout ça pour une idée préconçue, un débat inutile et créé de toutes pièces, que le monde aura oublié quelques semaines plus tard. Et voilà comment on crée un climat de défaite. Par l'accumulation d'éléments, on dénature le moindre petit évènement, et on enlève son importance aux plus petites choses, des choses qui devraient nous réconforter pendant des mois : un obstacle surmonté, une petite journée ensoleillée et familiale, une réconcialisation, un simple sentiment de bien-être. Le monde ne s'arrête pas là, et le tsunami d'informations revient et nous submerge, nous inonde, nous embrume, et nous fait perdre de vue l'important. A ne plus dicerner l'important du futile, nous perdons le goût du combat et avec lui, celui de la victoire. Si personne ne s'attarde sur notre accomplissement, même pas nous même, à quoi sert de se battre alors ?

Pourtant les motifs de se battre ne manquent pas, et personne ne peut prétendre le contraire. On nous matraque tous les jours le cerveau avec les politiciens verreux, la pauvreté qu'il nous faudrait combattre, la planète malade qu'il nous faudrait soigner, les animaux qu'il nous faut protéger, nous les Maîtres du Monde… Et pourtant, rares sont ceux qui se sentent l'âme patriote, qui se sentent citoyens du monde, écologistes, ou utopistes. La vérité c'est que nous sommes une génération de feignants je-m'en-foutistes, qui excèle dans l'art de se plaindre de l'état des choses, sans avoir les moyens, la volonté ou le courage de les changer. Et j'insiste sur ce dernier point.
Du courage, nous n'en avons plus, tout simplement parce que nous n'en avons plus besoin. Internet et la société de consommation nous fournissent toute la marchandise du monde, avant même que le besoin ou l'envie se matérialisent en nous. Si on a faim, il y a le fast food ou la livraison à domicile ; envie d'un petit film ? il y a le téléchargement ; si on se sent mélomane, il y a les plateformes musicales. Une nouvelle marque de cosmétique, de gâteaux, de voiture et voilà que se crée en nous des faux besoins. 
Nous finissons par agir comme des enfants gâtés, qui râlent, ne savent pas attendre, car bien sûr nous avons été habitués à ce que tout aille vite. On en finit par ne plus savoir réfléchir par soi même, on attend que tout vienne tout seul, comme c'est le cas la plupart du temps. La pub nous rend nécessiteux, les médias et l'humour noir nous rendent cyniques, la vie fait de nous des résignés.

Alors il serait temps, par moment, de se déconnecter, de revenir à des préoccupations plus saines, de jouir des jolis moments que la vie offre. On n'a pas encore 30 ans, il n'est pas l'heure du « Il le faut », c'est l'heure du « Je le veux, j'en envie, je rêve de... ».
Il est l'heure de se poser des questions essentiels « Est-ce que je rends les gens heureux ? Est-ce que j'essaie au moins ? », « Est-ce que j'ai vraiment envie de ce nouveau téléphone à 200 euros ? », « Est-ce que les gens sur j'aime le savent ? Est-ce que ce ne serait pas un peu con d'attendre leur éloge funêbre de se déclarer ? »


Le monde est toujours beau, même s'il est pollué, le soleil chauffe toujours notre peau pendant les belles journées d'été, les gentils sont toujours gentils, même si on les entend moins avec tous ces gens qui hurlent des insultes tout autour. Nos mamans nous aiment toujours autant, même si elles ne sont pas toutes proches de nous. L'amitié, qu'elle soit fraternelle, inconditionnelle, amoureuse, éphémère ou perturbée par de longs moments d'absence, reste le sentiment le plus réconfortant et chaud. Blottissez vous près des gens qui vous aiment, parlez, partagez des choses, jouissez, construisez sur du long terme, par ENVIE et non par obligation ou par respect traditionnel. Ne soyez pas résignés et ayez confiance. Esseyons de redonner un peu de saveur aux belles valeurs, le courage, l'amitié, l'effort, la fierté de l'accomplissement, la solidarité.
Il faut insuffler un peu de positivité sur ce monde morose, et c'est notre tâche, à nous, les adultes qui construisons notre vie aujourd'hui.

Le monde est beau, ouvrez les yeux, respirez, courez.
Soyons une inspiration pour la génération prochain. Evitons lui la peine de ne rien attendre de la vie. 

 



 

 

May you grow up to be righteous,
May you grow up to be true,
May you always know the truth
And see the lights surrounding you.
May you always be courageous,
Stand upright and be strong,
May your hands always be busy,
May your feet always be swift,
May you have a strong foundation
When the winds of changes shift.
May your heart always be joyful,
May your song always be sung,
May you stay forever young.
(Forever young, Bob Dylan)

(

Lundi 16 juin 2014 à 22:30

 Je pense que le besoin d'écrire a été plus fort que mes problèmes informatiques. 

Peace.

 

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Lundi 7 mai 2012 à 20:44

 

Ces dernières semaines, Facebook a été pour moi la pire de toutes les inventions. Ce moyen de communication et d'expression a été le support de tout un ramassis d'absurdités, de bons mots de très mauvais goût, d'idées préconçues en tout genre.

Entre les français, de plus en plus précocement égoïstes et racistes, et les belges, qui ont une vingtaine d'année de retard au niveau de l'ouverture d'esprit, on a été servi.

Tous mes « amis », à quelques très rares exceptions, m'ont donné envie de vomir. Présentation d'un cocktail plutôt indigeste, qui me donne franchement envie d'avaler une capsule de cyanure, ciao la compagnie. On peut tout de suite commencer par le meilleur, le partisan FN à fond qui le revendique, le clame, le hurle aux yeux et à l'ouïe de qui veut l'entendre, et même de ceuxqui auraient voulu être épargné. Qu'il est beau, qu'il est frais avec ses slogans, ses phrases à rallonge difficilement compréhensibles et donc difficilement discutables, et son arrière goût de racisme teinté d'une absolue connerie. « Il n'y a qu'elle qui peut changer les choses » Bien le bonjour. Quand je pense que ces personnes, je les ai accueillies chez moi, abreuvées gratuitement, j'ai passé des moments conviviaux avec ceux qu'à mon niveau, je pourrais alors traiter de parasites. Comment peut-on adhérer à une politique qui prône la haine et le rejet d'autres êtres humains ? Apparemment, on apprend pas des erreurs du passé, les stigmates sont de moins en moins visibles, les témoins de moins en moins nombreux et la mémoire collective, de plus en plus embrumée. Pauvre France !

J'ai du lire ça au moins des millions de fois. Pauvre France avec un « flamby » à sa tête. Qu'on nous parle ensuite de délits de faciès ! On arrive alors à l'étudiant lambda, soit disant non politisé, mais qui, quand même n'envisage pas quelqu'un d'autre que Sarko à la tête de l'état. Celui là est vicieux, car moins affirmé et moins catégorique. Mais il est tout aussi frustré et peureux que les FNistes.

Les critiques les plus virulentes au sujet de notre nouveau président concernent son physique, son charisme et son allure « normale ». Personne n'essaie de comprendre pourquoi la majorité des Français ont élu un flamby à la tête de leur Etat.Tout le monde se plaint mais ne comprend pas que c'est un symbôle magnifique. Utopique, peut-être, sur le chemin de la desillusuion, certainement mais qu'importe ? Le message d'un président socialiste au fond c'est quoi ? L'humain avant toutes choses. Et ça, c'est quelque chose que la plupart des apprentis politicos de mes deux ont oublié. Les valeurs de la France. Qu'est-il inscrit sur le fronton de vos mairies ? La vérité c'est que comme dirait une très chère personne, dans ce monde c'est chacun pour sa gueule. Et ça fait peut-être débile, bisounours, mais si on a pas des idéaux et des rêves de paix, de joie et d'amour dans le monde entier à 20 ans, on les a quand ?

On vit en fait dans un putain de pays d'égoïstes qui s'en va comparer notre potentielle future situation (rapellons tout de même que le futur président n'est même pas encore en fonction, donc qu'il n'a encore rien effectué, donc rien à se reprocher) à celle de la Grèce ou de l'Espagne. Est-ce que ces trous du cul savent au moins ce qu'il se passe en Grèce ou en Espagne. La plupart de ces incultes ne pensent en vérité qu'à leur petit capital, à leur petit confort qu'il faut sauvegarder à tout prix. Attention, je ne veux pas d'une France d'assistés, où les moins méritants sont mieux lotis que les travailleurs. J'ai été élevée dans l'idée que tout salaire nécessite travail (et non que tout travail mérite salaire) mais j'ai aussi été élevée avec des valeurs de solidarité, de charité et de respect de l'être humain. J'ai été élevée par des gens qui m'ont fait comprendre qu'on ne pouvait pas laisser une génération entière courir à l'échec scolaire par manque d'une éducation potable, on ne peut pas rester indifférent devant la pauvreté, le besoin, les inégalités. C'est ça le socialisme. C'est peut-être débile mais si on reprend les bases, les socialistes sont les plus humains. Et moi le côté « ils n'ont que ce qu'ils méritent », ça me fait gerber littéralement. Oui il y a clairement des gens qui profitent du système, mais ces gens, sous n'importe quel régime continueront. Si le nouveau président pouvait redonner un peu d'humanité à cette France qui a perdu son âme et ne vit que planqués derrière des valeurs d'individualisme et de rejet de celui qui ne lui ressemble pas ? Cette nouvelle France qui a colonisé toutes les classes sociales, et toutes les classes d'âge, et qui a définitivement relayé la France Black Blanc Beurre au banc de touche.

Je suis en colère ce soir, et déçue. Déçue de voir une telle résignation dans cette France qui a perdu espoir. Adhérer à une politique plaidant « la répression », « la force » , « l'austérité », « la fermeture des frontières » , « l'affirmation d'une identité nationale » (ils me font rire d'ailleurs tous les Sarkozistes militants, partis fièrement vivre dans un autre pays. Elle est où l'identité nationale et la fierté d'être un bon français dans votre futur diplôme belge??). Pas beaucoup d'espoir là dedans. Je suis vraiment née à la mauvaise époque. J'aurai préféré vivre dans une époque plus inconsciente, plus folle et moins résignée. Il n'est pas le temps d'être raisonnable à 20 ans disait Molière. Alors sortez vous le balai qui vous encombre l'anus, et osez espérer à un avenir rempli de roses, de projets sociaux qui s'accompagneront peut-être (oui c'est possible, pourquoi ça serait forcément incompatible?) à un redressement de la France. Laissez lui une chance à ce pauvre homme, c'est vous les plus pathétiques dans l'histoire.


Autant de résignation le coeur des gens qui sont sensés être l'avenir de la France, ça fait peur. Vos oncles, tantes, grands parents soixante-huitards doivent avoir honte de cette génération ayant perdu toute utopie, tout rêve d'un monde de paix où la recherche du profit n'est pas la valeur première d'un pays.

Jeudi 8 septembre 2011 à 15:49

 
La classe, c'est d'être classe sans être classe.





Un an.


J'ai l'impression que c'est un peu dérisoire de revenir ici après tout ce temps, mais en même temps, il ne faut pas que ce petit truc meurt.
Je veux me souvenir de tout ce qu'il y a la dessus, même si ça me fait pleurer la plupart du temps.
Ce sont des bonnes larmes, des larmes de la raison qui effacent la douleur que le temps n'a pas encore totalement balayée.


Quel bilan peut-on tirer de cette année. J'adore les bilans. Et chaque fois cette chanson me revient en tête... Je fais le bilan calmement, en se remémorant chaque instant, parler des histoires d'avant comme si on avait 50 ans.
Bref, quel bilan? Plutôt très, très positif.
Une année complète de célibat, qui aurait cru ? J'ai cru mourir. Et puis je me suis relevée, plus forte que jamais.
L'indépendance, c'est peut-être le plus beau cadeau que Louis m'aura offert pendant toute cette période où l'on s'est côtoyé.

Je pense pouvoir dire aujourd'hui que je n'ai besoin de personne pour évoluer (mis à part côté financier, mais ça, ça risque de durer un moment...).
Ok, l'existence se conjugue mieux au pluriel, comme dirait Grand Corps Malade, et les copains, la famille, tout ça, ça serait compliqué et triste de vivre sans. Mais il y a un an, je pensais ne pas pouvoir continuer à vivre, toute seule. Je pensais que j'avais perdu mes racines, sur lesquelles me reposer et où je puisais mes forces. Je pensais avoir perdu mon socle, mes repères et je ne voyais pas comment continuer.
Aujourd'hui je vois parfaitement. Je vois absolument pa
rfaitement l'endroit où je me trouve, le chemin parcouru et la route qu'il me reste à construire, toute seule.
Une année scolaire réussie, plein de projets réalisés avec brio avec les copains, des milliers de rencontres qui me prouvent que mon côté social s'est développé avec le célibat, et des souvenirs par paquets. Voilà le bilan réel de cette année. Et le plus drôle, c'est que je ne veux partager ça avec personne. Je suis fière d'avoir accompli tout ça par moi même, je me le devais, je le dis et le répète, je suis fière. De moi, de Claire, de Pepette. On est toutes devenues des jeunes femmes indépendantes, libres, et on peut redresser le menton et gueuler. On est libres et fortes.

Malgré tout, j'ai fait pas mal de jolies rencontres cette année, des gens merveilleux, des hommes qui ont guidé ma route, pour quelques temps, puis ont quitté mon sillage. Je ne regrette rien. Ils ont chassé mes nuages, m'ont fait me sentir belle, spéciale. Une femme, toute indépendante, solide et fière qu'elle soit, a besoin de ça. Ils ont changé mon quotidien et je les remercie pour ça.
Ils ont également fait progresser ma conception de la vie.


Je sais dorénavant que je ne souhaite plus un amour passionnel, où tout n'est que déchirure, souffrance, amour/haine. Trop fatigant, trop déprimant et stressant. C'est joli dans les films, et on obtient la plupart du temps la fin heureuse que l'on attend juste avant le générique. Mais l'histoire ne raconte pas le quotidien, quand les lumières se sont rallumées. Que deviennent les héros qui se sont déchirés pendant 2h de film, pour un mini câlin de 3 min à la fin? Le câlin durera 3 min de plus peut-être, et ils seront repartis pour 2h de souffrance. L'amour passion n'est pas un véritable amour. C'est un besoin de décharger sa folie, sa hargne, son trop plein sur quelqu'un. Est-ce le rendre heureux que de se servir de lui comme soupape de décompression? Est-ce que c'est ça l'amour? Pardon mais non. L'amour passion est une excuse utilisée par les couples qui ne savent pas comment faire fonctionner leur tandem, qui roule à contre-sens et qui se prennent tous les platanes. Au lieu de se rendre, d'abandonner, ils cherchent des réponses, des explications. En réalité, l'explication est simple. Cet amour n'est que fiction.

Tout ce dont j'ai besoin aujourd'hui, tout ce que je désire, c'est de la tendresse, du sexe et de l'amour. Un à la fois, ou tous ensemble, je m'en fous. Ainsi va la vie. On est pas dans un film, les gars. Ne plus souffrir, c'est ça la réelle happy end. Mon but est dorénavant d'avancer fièrement seule ou au bras de quelqu'un, qui finira par s'en aller à un moment, ou pas. Ne pas réfléchir, ne pas se projeter, juste profiter. Profiter de la vie, de ce qu'elle vous donne, des petits plaisirs et des jolis monsieurs qu'elle met sur votre passage.

Mon avenir proche est flou, il se dessine sous forme d'un travail acharné, une lutte pour réaliser mon objectif, le seul, indéfectible.

Je me souhaite encore beaucoup de bonheur, une année aussi riche et merveilleuse que celle qui vient de s'achever. Je me souhaite plein de jolis bouquins à lire, une jolie coloc, une nouvelle aventure qui commence, une réussite dans les études, et de belles bleusailles, de l'autre côté du miroir.








C'est l'école de la vie, tout s'apprend, tout s'enseigne, tout s'entend, on s'entraîne des matières par centaines. J'ai erré dans ses couloirs, j'ai géré dans ses trous noirs j'essaierai d'aller tout voir. [GCM]

We don't need anything, or anyone [Snow Patrols]

It's a new dawn, it's new day, it's a new life for me. And I'm feeling good. [Anthony Newlay]

Hit the road, Jack ! [Ray Charles]

I've grown too strong to ever fall back in your arms. [Christina Perri]

Raise your glass. All my underdogs.We will never be anything but loud and nitty gritty dirty little freaks [Pink]



Dimanche 8 août 2010 à 17:33

According to Elizabeteh Kubler-Ross, when we're dying or has suffer a catastrophic lost, we are moved to 5 distinct stages of grief. We're going to deny because the lost is so unthinkable. We cant imagine it's true. We become angry with everyone, angry with survivers, angry with ourselves. Then we bargain. We beg, we please, we offer everything we have, we offer our souls, in exchange for just one more day. When the bargaining has failed and the angry is too hard to maintain, we fall into depression, despair. Until finally, we except that we have done everything we can, we let go. We let go and move into acceptance.


Grey's Anatomy.
C'est ouf dingue comme je peux retrouver ma vie dans n'importe quelle chanson, n'importe quel film ou n'importe quelle série à la noix.
Ayé. Je suis guérie. Du mois presque.
Merci les gens. Merci Fab, Pepette. Merci la famille. Merci Clément =) Merci la vie et bonne chance à moi même pour mes exams. Oui, encore. -_-'

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